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Santé : la région écope pour l’échec de la CAQ, selon le PQ
©Photo gracieuseté - Le Citoyen Rouyn - La Sarre
Le porte-parole du Parti Québécois en Santé et Services sociaux du PQ, Joel Arseneau.
SANTÉ - La gestion du système de santé public de la Coalition Avenir Québec est sous le feu du Parti Québécois, qui accuse le gouvernement de manquer à sa promesse d’améliorer l’accès à un médecin à l’urgence. Pour l’opposition, les régions comme l’Abitibi-Témiscamingue écopent dans ce dossier.
Le porte-parole du Parti Québécois en Santé et Services sociaux du PQ et député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, a questionné le ministre Christian Dubé, alors que le délai moyen d’une prise en charge dans les urgences québécoises est encore de 2h41. Le ministre de la Santé avait promis de réduire ce temps d’attente à 90 minutes dans le présent mandat.
«Le ministre de la Santé doit nous expliquer comment la construction de minis-hôpitaux privés à Montréal aidera les hôpitaux publics des régions», a questionné le député péquiste.
Pas épargnée par ce temps d’attente, l’Abitibi-Témiscamingue fait piètre figure dans cette catégorie. Une étude récente a révélé que le temps d’attente moyen atteignait les cinq heures, une hausse de 40 minutes (et 34%) depuis l’élection de la CAQ, en 2018. Par ailleurs, l’hôpital de Rouyn-Noranda demeure parmi les pires établissements de la province, à 5 h 46 minutes.
«Il y a quelques semaines, le ministre de la Santé disait aux journalistes qu’il n’était pas là pour éteindre des feux ni pour régler des urgences. Il a aussi dit qu’il voyait des progrès dans les hôpitaux du Québec. Manifestement, les Québécois qui poireautent dans les hôpitaux ne voient pas les choses de la même façon», a réagi Joel Arseneau.
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